Il y a 6 mois, le Brésil annonçait la création du CDCiber (Centro de Defesa Cibernética), unité en charge de la problématique cybersécurité et opérée par l'Armée de Terre (Exército) pour le compte du ministère de la Défense brésilien.
Cette unité devrait être opérationnelle d'ici quelques jours mais d'ores et déjà, trois points méritent d'être soulignés :
- Organisateur de la coupe du monde de football en 2014 et des jeux Olympiques d'été de 2016, il va sans dire que des attaques cybernétiques visant les infrastructures de transport d'information, de production d'énergie ou simplement paralysant les moyens de communication spécifiquement mis en place pour les média auraient un impact extrêmement négatif en terme d'image.
- On ne le sait peut-être pas suffisamment mais le Brésil est l'un des pays du "top 10" mondial en matière de cybercriminalité (spamming, phishing, élaboration de virus). Comme dans certaines favelas depuis des mois, le gouvernement a décidé un "grand coup de balai".
- Enfin, première puissance d'Amérique du Sud, économie émergente mais qui va davantage peser dans les années qui viennent ("or vert", "or noir" - lire mon article de juin - et même terres rares), une puissance régionale de cette envergure ne peut tout simplement pas "louper" le train de la lutte dans le cyberespace qui, si cela est encore nécessaire, souligne l'importance de plus en plus stratégique de ce domaine aux frontières du physique et du virtuel.
Source : ici + traduction
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