Il n'y a pas qu'en France et, en particulier au sein des alliés de l'Alliance Géostratégique, que les pensées, les réflexions, les concepts et les échanges autour du cyberespace ont lieu. Les États-Unis, dont ce blog se fait souvent l'écho des progrès et avancées en observateur parfois fasciné mais toujours vigilant, semblent être dans une position étonnamment similaire.
Développant depuis des mois et à marche forcée une panoplie complète d'outils, de moyens, de structures hautement spécialisées, en gréant d'autres avec un personnel de plus en plus nombreux qui, d'ici une décennie sera (presque) recruté et formé au berceau, un cyber-arsenal de lutte dans le cyberespace est en train de se créer. Avec souvent une tendance à la posture ou à l'exagération (des capacités adverses). Mais sans véritable doctrine ni concept d'emploi précis. On peut même dire que celles-ci se construisent dynamiquement autant chez les militaires que chez les sénateurs.
Dans un avenir proche, l'influence grandissante d'opérations non-cinétiques dans le cyberespace en soutien, en complément ou en préalable d'opérations cinétiques se verra confirmer. Leur prépondérance à devenir centrales dans la conduite de futures opérations militaires (ou de sécurité extérieure) font l'objet de réflexions et d'échanges parfois passionnés et souvent passionnants.
L'une des questions majeures, soulevant de nombreuses difficultés et qui sont, pour le moment insolubles, est l'intégration de l'utilisation de l'arme* cybernétique et de ses effets capacitaires et non-cinétiques au niveau stratégique. Une interrogation soulevée à différentes reprises par le blog allié Egea (ici et là) qu'il convient pour le moment de relayer. Il conviendra aussi d'y contribuer dans un avenir (très) proche. Opinions et commentaires sont donc les bienvenus en attendant.
* arme au sens Armée de terre, de l'air ou Marine...les trois autres dimensions
* arme au sens Armée de terre, de l'air ou Marine...les trois autres dimensions
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