Il y a maintenant presque trois semaines, l'administration Obama annonçait une série de mesures en cybersécurité, visant à rendre plus efficace un arsenal déjà existant et conséquent. On lira, si ce n'est déjà fait, l'analyse détaillée de Cidris sur ce thème.
La semaine dernière, le président Obama était en visite officielle au Royaume-Uni et, avec son homologue David Cameron, n'a pas manqué de rappeler la relation "unique et spéciale" qui lie historiquement les deux nations. Au-delà du glamour et des flashs crépitants des photographes, on peut, sans trop se tromper, affirmer que les annonces anglaises cette semaine en matière de cybersécurité tombent étrangement à point nommé.
Ces annonces soulignent clairement l'adoption et l'application de la politique américaine dans ce domaine. C'est en particulier vrai sur les questions offensives tout comme la prise en compte du cyberespace comme nouveau domaine d'actions à appréhender comme les trois (ou quatre) autres dimensions (Terre, Air, Mer voire Espace pour les USA, la Chine et...la France !). De la pure doctrine américaine.
Ces annonces soulignent clairement l'adoption et l'application de la politique américaine dans ce domaine. C'est en particulier vrai sur les questions offensives tout comme la prise en compte du cyberespace comme nouveau domaine d'actions à appréhender comme les trois (ou quatre) autres dimensions (Terre, Air, Mer voire Espace pour les USA, la Chine et...la France !). De la pure doctrine américaine.
On notera avec intérêt que dans un contexte de taille "à la tronçonneuse"(1) dans le budget grand-breton :
- Que les subsides consacrés à la cybersécurité sont conséquents (650 M £ soient 740 M €) et doivent permettre le recrutement de "plusieurs centaines" de spécialistes (chiffre non détaillé pour d'évidentes raisons de confidentialité);
- Qu'une réflexion s'engage dorénavant sur l'adjonction de cyber-unités au sein des unités militaires traditionnelles ("Cyber-soldiers"(2)).
- Qu'enfin, le gouvernement anglais axe également ses efforts sur la protection des infrastructures critiques ainsi que la résilience des services et des réseaux gouvernementaux.
(1) en France ce serait plutôt à la serpette !
(2) à propos des "cyber-soldiers" je reste "perplexe" sur l'emploi du terme "cyber-commandos" que j'ai pu lire ici ou là à propos des dernières annonces concernant l'ANSSI et, entre autre, la création d'une Force de réaction rapide. A noter qu'il ne s'agit pas d'une création mais d'une confirmation à visée "communicationnelle" et que pour avoir été formé - dans une autre vie - chez les commandos (Sicut Aquila ;), je souhaiterai humblement un peu moins de "bling-bling" et un peu plus de respect pour les "vrais" commandos ! A qui j'adresse un salut amical et respectueux en ces temps d'opérations militaires multiples et dangereuses.
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