Pour un peu, on pourrait croire que l'OTAN me lit ! Ce qui est, en fait, sûrement vrai à travers l'une ou l'autre de ses cellules de veille :) Quoiqu'il en soit, un nouveau communiqué à l'issue de la réunion des ministres de la Défense de l'Alliance la semaine dernière, a été publié vendredi 10 juin (le lendemain donc de mon billet précédent, ci-dessous).
Dans le fond, ce communiqué n'apporte pas grand chose de plus puisqu'il ne fait que reprendre les différentes étapes ayant eu lieu depuis le sommet de Lisbonne, en novembre 2010. Je relève néanmoins deux éléments significatifs : le premier répond à l'une de mes interrogations, à savoir si une nouvelle structure allait être créée pour centraliser la protection des différentes entités otaniennes. La réponse est négative. Ce qui sous-tend qu'il faudra faire avec l'existant. Une conséquence des multiples opérations en cours (d'un coût financier exceptionnel) dans un contexte de réductions budgétaires drastiques ?
Le second point qui m'interpelle et qui interpellera, je le pense, les membres d'AGS (Alliance GéoStratégique) qui me lisent, concerne la place de la "brique" cyber dans l'organisation (et les concepts d'emploi) de l'OTAN. Les cyber-attaques sont désormais considérées comme une forme permanente d'opérations de guerre de basse-intensité ! Et cette "classification" n'est pas anodine, loin s'en faut. Car qui dit opérations de guerre dit ennemi(s) !
Dans le fond, peut-on dorénavant considérer que le terrorisme (d'essence extrémiste et religieuse) est sous-maîtrise ? Ou du moins, réduit à un périmètre géographique et spatial limité ? Et que les formidables moyens (financiers puis technologiques et enfin humains) développés puis mis en œuvre, depuis bientôt une décennie, portent leurs fruits ? J'ai tendance à le penser et je ne suis sûrement pas le seul.
Dans ce cas, quelle sera la nouvelle frontière, le prochain "ennemi" ? Le cyber-espace et sa cohorte d'attaques incessantes et permanentes, lieu de beaucoup de fantasmes mais aussi de manœuvres réelles et dilatoires, me semble être le bon candidat, avec un dossier solide et de sérieuses références !
Trackback : OTAN et Cyber Défense sur le blog ami Cidris-Cyberwarfare
Dans le fond, peut-on dorénavant considérer que le terrorisme (d'essence extrémiste et religieuse) est sous-maîtrise ? Ou du moins, réduit à un périmètre géographique et spatial limité ? Et que les formidables moyens (financiers puis technologiques et enfin humains) développés puis mis en œuvre, depuis bientôt une décennie, portent leurs fruits ? J'ai tendance à le penser et je ne suis sûrement pas le seul.
Dans ce cas, quelle sera la nouvelle frontière, le prochain "ennemi" ? Le cyber-espace et sa cohorte d'attaques incessantes et permanentes, lieu de beaucoup de fantasmes mais aussi de manœuvres réelles et dilatoires, me semble être le bon candidat, avec un dossier solide et de sérieuses références !
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