mardi 25 décembre 2012

Cinétique et non-cinétique : ce que sera (peut-être) la cyberguerre

Coordonnant le dossier thématique "électromagnétisme" de l'Alliance géostratégique, j'ai commis un article intitulé "Cinétique et non-cinétique : ce que sera (peut-être) la cyberguerre". Commis car il s'agit d'une courte nouvelle qui se base sur un scénario fictif mais résolument réaliste. 2022 : quelle serait la réaction des États-Unis face à une attaque (réussie) sur l'une de ses infrastructures vitales entraînant des conséquences majeures ?

Comme je l'ai écrit, "gageons que si celle-ci serait sans doute violente et rapide, elle pourrait combiner des effets cinétiques classiques mais aussi des effets non-cinétiques. L’emploi de la palette complète irait des moyens de guerre électronique, en passant par des cyberattaques et jusqu’à l’utilisation d’armes électromagnétiques". La suite est à lire sur le site d'AGS. Et Joyeux Noël à tous !

2 commentaires:

Christophe Pradier-Pfeiffer a dit…

Intéressant mais je pense vraisemblable qu'une réaction boule de neige ait lieu. Du genre, plusieurs pays profitent de l'occasion pour attaquer aussi les États-Unis, faire monter l'addition et la faire payer aux Iraniens.
Les États-Unis pourraient en identifier correctement quelques-uns, incorrectement d'autres, ou en profiter pour régler des problèmes annexes (façon Irak 2003). => embrasement ?

Si vis pacem a dit…

Merci pour votre commentaire.
Le monde robotisé et la domination (informationnelle, militaire, technologique) que semblent nous promettre les États-Unis à l'horizon 2020/2025 me semble les mettre à l'abri du scénario que vous décrivez.

Cependant, la (géo)politique-fiction laisse une telle marge à ce qui peut paraitre invraisemblable aujourd'hui, qu'il faut garder raison et envisager l'inenvisageable ! En ce sens, votre scénario est intéressant et pourrait parfaitement compléter celui que je me suis amusé à vous proposer.