Après 18 ans de recherches, qu'on imagine ardues et entrecoupées de fréquentes périodes de découragement liées à la difficulté du sujet, une équipe de chercheurs du LANL (Los Alamos National Lab), unité historique et scientifiquement prestigieuse s'il en est, a présenté vendredi dernier un module compact de cryptographie quantique.
Baptisé QKarD (Quantum Smart Card - "Carte à puce quantique"), la taille de l'équipement permet de l'embarquer autant sur un support de type carte de crédit qu'un téléphone mobile. Qualifié de "ligne de défense impénétrable" (ce qui est vrai...en principe), l'utilisation d'un nouveau type de distribution des clés (symétriques) est basée sur les principes des lois physiques de la mécanique quantique. Ce procédé est censé garantir l'inviolabilité des clés permettant l'établissement des communications, quelles que soient les évolutions technologiques à venir. Disponible sous licence, cette innovation promise depuis plusieurs années pourrait intéresser de nombreux acteurs cherchant à offrir un niveau de protection absolu pour leurs systèmes d'information et de communication : secteur bancaire, industriel, de la défense mais aussi transactions sur Internet, documents d'identité, vote électronique, etc.
La liste des applications est presque sans fin et le marché du point de vue économique potentiellement juteux. Il est cependant étonnant de penser que cette découverte procure un avantage technologique indéniable et l'on voit mal les autorités américaines autoriser la commercialisation d'un tel système à des criminels ou à des terroristes ! Sauf que QKarD ne garantit que l'authenticité, pas la confidentialité ni l'intégrité des données. En réalité ces dernières se font via QES (Qantum Enabled Security) qui est l'autre versant du projet, développé par la même équipe du LANL.
La liste des applications est presque sans fin et le marché du point de vue économique potentiellement juteux. Il est cependant étonnant de penser que cette découverte procure un avantage technologique indéniable et l'on voit mal les autorités américaines autoriser la commercialisation d'un tel système à des criminels ou à des terroristes ! Sauf que QKarD ne garantit que l'authenticité, pas la confidentialité ni l'intégrité des données. En réalité ces dernières se font via QES (Qantum Enabled Security) qui est l'autre versant du projet, développé par la même équipe du LANL.
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