Le commissaire à l'information (1) suédois vient de récemment rendre un avis dont la portée locale pourrait, en réalité, déborder des frontières du nord de l'Europe. Et agir comme un aiguillon au niveau de l'Union européenne. Cet avis recommande à la municipalité de la ville de Salem "soit de remédier aux insuffisances de l'accord [d'utiliser les services cloud de Google] soit de cesser d'utiliser les services de Google" !
Dans le contexte des révélations d'Edward Snowden (affaire PRISM et maintenant GCHQ), cette décision suédoise prend un relief particulier. Et devrait, sans doute, donner du grain à moudre à celles et ceux qui s'interrogent (2)(3) sur l'intérêt de solutions cloud souveraines, y compris de niveau européen. Le déploiement en France, en particulier pour le secteur public (4), mériterait sans doute d'être accéléré. En se basant, par exemple, sur l'expérimentation en cours portée par la DILA.
Il serait sans doute prétentieux d'imaginer les conséquences des révélations des derniers jours. Mais rien n'interdit de penser que celles-ci, ainsi que le rocambolesque épisode de la fuite de Snowden, ne soient que le début d'une dynamique. Dont personne ne maîtrise le cheminement et encore moins les conséquences à plus long terme.
Parions cependant que les USA et la Grande-Bretagne n'ont (et n'auront) que peu de prise sur les événements actuels malgré, sans doute, la volonté politique d'éteindre l'incendie qui couve dans les parages de la Maison Blanche et du 10, Downing Street. Qui seraient bien inspirés de réfléchir à comment améliorer le déséquilibre croissant actuel entre un besoin compréhensible de sécurité et de défense et celui tout aussi légitime de protection des données à caractère personnel.
Il serait sans doute prétentieux d'imaginer les conséquences des révélations des derniers jours. Mais rien n'interdit de penser que celles-ci, ainsi que le rocambolesque épisode de la fuite de Snowden, ne soient que le début d'une dynamique. Dont personne ne maîtrise le cheminement et encore moins les conséquences à plus long terme.
Parions cependant que les USA et la Grande-Bretagne n'ont (et n'auront) que peu de prise sur les événements actuels malgré, sans doute, la volonté politique d'éteindre l'incendie qui couve dans les parages de la Maison Blanche et du 10, Downing Street. Qui seraient bien inspirés de réfléchir à comment améliorer le déséquilibre croissant actuel entre un besoin compréhensible de sécurité et de défense et celui tout aussi légitime de protection des données à caractère personnel.
(1) j'avoue ma complète surprise d'apprendre, en effectuant des recherches pour cet article, l'existence d'un réseau mondial de commissaires à l'information
(2) du gouvernement en passant par les administrations et jusqu'aux collectivités locales
(2) du gouvernement en passant par les administrations et jusqu'aux collectivités locales
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