Le maire de Los Angeles Eric Garcetti, élu en juillet 2013, vient d'annoncer la création d'un centre de commandement contre les intrusions cybernétiques (1). Opéré avec l'aide du FBI et du Secret Service, ce centre sera composé d'experts en cybersécurité qui auront pour mission principale de scanner les systèmes d'information en vue de détecter les vulnérabilités puis de les corriger. Son rôle sera aussi de servir de "force de réaction rapide en cas de cyberattaques.
Coup médiatique, véritable révolution, tendance en devenir ? Telles sont les premières questions qui peuvent venir à l'esprit face à l'annonce de la création d'une unité cyber par une municipalité. Entendons-nous bien : si Los Angeles est littéralement la "Cité des Anges", c'est géographiquement et spatialement une mégalopole. Car si la ville en elle-même fait environ 3,5 millions d'habitants, l'aire urbaine est, elle, de 18,5 millions d'habitants ! Et avec un PIB (2) supérieur à celui des Pays-Bas et représentant 3,3% du total des USA (3), nul doute qu'une Los Angeles fortement perturbée voire paralysée aurait des conséquences sur le plan national.
Car la Californie et Los Angeles en particulier accueillent le siège de nombreuses grandes entreprises et de secteurs économiques dominants comme les finances, les télécommunications et les transports. Les transports, justement, dont la densité et la complexité des réseaux qui irriguent (4) Los Angeles permettent de comprendre la sensibilité d'une municipalité face à des infrastructures critiques sans lesquelles l'économie ne sait plus fonctionner.
D'après le maire, les récentes mises en garde du président Obama et de James Clapper (5) concernant la menace que font peser les cyberattaques sur les systèmes d'information seraient les raisons ayant conduit à cette décision. Il considère d'ailleurs que les infrastructures portuaires ou aéroportuaires sont (ou seraient) des "cibles prioritaires" de cyberattaques. Son engagement au sein du service de renseignement de l'United States Navy Reserve depuis presque huit ans n'est sans doute pas non plus étranger à cette décision susceptible de faire des émules.
Coup médiatique, véritable révolution, tendance en devenir ? Telles sont les premières questions qui peuvent venir à l'esprit face à l'annonce de la création d'une unité cyber par une municipalité. Entendons-nous bien : si Los Angeles est littéralement la "Cité des Anges", c'est géographiquement et spatialement une mégalopole. Car si la ville en elle-même fait environ 3,5 millions d'habitants, l'aire urbaine est, elle, de 18,5 millions d'habitants ! Et avec un PIB (2) supérieur à celui des Pays-Bas et représentant 3,3% du total des USA (3), nul doute qu'une Los Angeles fortement perturbée voire paralysée aurait des conséquences sur le plan national.
Car la Californie et Los Angeles en particulier accueillent le siège de nombreuses grandes entreprises et de secteurs économiques dominants comme les finances, les télécommunications et les transports. Les transports, justement, dont la densité et la complexité des réseaux qui irriguent (4) Los Angeles permettent de comprendre la sensibilité d'une municipalité face à des infrastructures critiques sans lesquelles l'économie ne sait plus fonctionner.
D'après le maire, les récentes mises en garde du président Obama et de James Clapper (5) concernant la menace que font peser les cyberattaques sur les systèmes d'information seraient les raisons ayant conduit à cette décision. Il considère d'ailleurs que les infrastructures portuaires ou aéroportuaires sont (ou seraient) des "cibles prioritaires" de cyberattaques. Son engagement au sein du service de renseignement de l'United States Navy Reserve depuis presque huit ans n'est sans doute pas non plus étranger à cette décision susceptible de faire des émules.
(1) Cyber Intrusion Command Center
(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Los_Angeles#.C3.89conomie*
(4) Los Angeles est, par exemple, la ville au monde possédant le plus d'aéroports dont LAX, le 5ème mondial mais aussi plus de 1000 kilomètres d'autoroutes ou le 5ème complexe portuaire mondial. Se référer à la page dédiée aux transports de LA
(5) Directeur national du renseignement
(4) Los Angeles est, par exemple, la ville au monde possédant le plus d'aéroports dont LAX, le 5ème mondial mais aussi plus de 1000 kilomètres d'autoroutes ou le 5ème complexe portuaire mondial. Se référer à la page dédiée aux transports de LA
(5) Directeur national du renseignement
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