D'après le responsable du Service général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS), un logiciel malveillant (sans plus de détails) aurait été découvert dans les systèmes d'informations de la défense belge. Devant sa complexité et les difficultés d'analyse de ses capacités (rétro-ingénierie, mécanismes, cibles, ...), les services belges ont fait appel au "grand frère américain". Les articles reprenant les éléments de langage (1)(2) évoquent l'U.S Cyber Command et la NSA. Là aussi et avec les réserves d'usage, un lien indirect en rapport avec l'affaire PRISM peut être interrogé.
Ce qui chagrine dans cette affaire est de relever l'extrême proximité des forces militaires belges (3) avec les Américains, du fait des liens historiques et privilégiés avec l'OTAN. Alors que la construction européenne s'est compliquée ces dernières années et mériterait probablement de se nourrir de collaborations et d'échanges entre partenaires. De par leur proximité et leur expertise SSI reconnues, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni auraient sans doute dû/pu être contactés avec une garantie d'efficacité et de résultats. Sans que l'affaire ne soit ébruitée tandis que le timing de cette affaire ne lasse pas d'interroger.
(3) d'autres pays de l'Union européenne pourraient être également cités
2 commentaires:
Il est important et nous l'avons bien compris suite à l'affaire PRISM de se munir de solutions pouvant détecter les moindres failles de sécurité au préalable.
Fantastic!
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