Alors que les tensions sont vives dans la péninsule coréenne, l'on en sait aujourd'hui un peu plus depuis l'annonce, lundi dernier, par le ministère de la défense sud-coréen des grandes lignes de sa politique en matière de défense et de protection des systèmes d'information militaires (1).
En sus de la création d'une unité en charge d'assurer la politique de protection des systèmes d'information et les moyens associés, l'augmentation des effectifs qui passeraient de 400 à 1000 personnes et l'élaboration de stratégies et d'outils de cyberdéfense font partie des priorités.
En réalité, cette annonce n'a, dans le contexte, qu'un but médiatique puisque la Corée du Sud ne fait que renforcer son Cyber Command, créé en 2010. Cette unité était chargée, jusqu'à présent, de coordonner l'ensemble des unités cyber dispersées autant dans les unités militaires conventionnelles que dans les divers services de renseignement.
L'objectif principal étant d'atteindre à l'été 2013 davantage d'intégration grâce à l'établissement d'une véritable politique commune, d'une relation plus étroite avec l'U.S. Cyber Command, son homologue américaine, et d'une capacité de réponse mieux coordonnée. L'annonce du jour vise donc essentiellement une meilleure efficacité dans les réponses opérationnelle, la crise actuelle n'étant qu'un facteur d'accélération de décisions probablement prises depuis un certain temps.
(1) l'on sait maintenant que ce sont les systèmes d'information militaires qui seront prioritaires. Quid des systèmes d'information civils récemment touchés (secteur bancaire, aéroportuaire, télévision) ?
Source :
http://english.yonhapnews.co.kr/techscience/2013/04/02/89/0601000000AEN20130402005300315F.HTML
En sus de la création d'une unité en charge d'assurer la politique de protection des systèmes d'information et les moyens associés, l'augmentation des effectifs qui passeraient de 400 à 1000 personnes et l'élaboration de stratégies et d'outils de cyberdéfense font partie des priorités.
En réalité, cette annonce n'a, dans le contexte, qu'un but médiatique puisque la Corée du Sud ne fait que renforcer son Cyber Command, créé en 2010. Cette unité était chargée, jusqu'à présent, de coordonner l'ensemble des unités cyber dispersées autant dans les unités militaires conventionnelles que dans les divers services de renseignement.
L'objectif principal étant d'atteindre à l'été 2013 davantage d'intégration grâce à l'établissement d'une véritable politique commune, d'une relation plus étroite avec l'U.S. Cyber Command, son homologue américaine, et d'une capacité de réponse mieux coordonnée. L'annonce du jour vise donc essentiellement une meilleure efficacité dans les réponses opérationnelle, la crise actuelle n'étant qu'un facteur d'accélération de décisions probablement prises depuis un certain temps.
(1) l'on sait maintenant que ce sont les systèmes d'information militaires qui seront prioritaires. Quid des systèmes d'information civils récemment touchés (secteur bancaire, aéroportuaire, télévision) ?
Source :
http://english.yonhapnews.co.kr/techscience/2013/04/02/89/0601000000AEN20130402005300315F.HTML
2 commentaires:
C'est vrai qu'avec des voisins tels que les nord-coréens, il vaut mieux être extrêmement prudents.
Le piratage des site nord-coréens par les anonymous était une totale réussite. Avoir remplacé le dictateur par un porc sur le site de la présidence , en toute impunité: bravo; Mais au delà de l'anecdote, cela montre une fois de plus, que les sites, mêmes les mieux protégés, ont des failles et peuvent être piratés.
Mais que faire?
Je viens de décrouvrir votre site que je trouve très intéressant. Bravo!
Merci pour votre remarque que je partage ainsi que pour vos encouragements.
Bien à vous.
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