En début d'été, l'Alliance Géostratégique publiait une réflexion intitulée "Australie, cybersécurité et enjeux mondiaux". J'y expliquais les liens forts et particuliers qui unissent le pays des kangourous aux États-Unis, insistant particulièrement sur le prolongement de certaines activités de la NSA via le DSD (chiffre [crypto] et "grandes oreilles" pour les deux).
De mon point de vue, la structuration de l'activité Cybersécurité, tant pour le volet défensif que le volet offensif, reflétait à l'instar du Royaume-Uni, la déclinaison de la stratégie US à travers une grande partie du monde (Europe, Pacifique). J'estimais d'ailleurs l'Australie comme un bon candidat en tant que "bras armé américain" dans le cyberespace.
L'accord signé la semaine dernière vient illustrer ces réflexions. Le cyberespace fait désormais partie du traité de défense mutuel entre les deux nations. De quoi, probablement, bien préparer la visite officielle de Barack Obama, prévue à la mi-novembre.
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