On aurait tort de penser que les rêves les plus fous ou les utopies les plus farfelues sont inatteignables. Parfois, la recherche, l'innovation et un certain dépassement des frontières* habituelles y parviennent, au grand dam de l'Humanité ou, à l'inverse, en contribuant à son bien-être général.
Il n'est pas dit que la DARPA, l'agence de la recherche dépendant du ministère de la Défense américaine, ait ce dernier objectif en tête, même si certaines de ses contributions ont pu bouleverser voire améliorer le quotidien des êtres humains ! Pour autant, il sera difficile de taxer cette agence de conformisme ou de suivisme. Au contraire, puisque sa mission première est de donner la supériorité militaire et technologique aux forces armées américaines, dans tous les domaines et quels qu'en soient les chemins. D'ailleurs, les idées "subversives" et "révolutionnaires" sont mêmes encouragées !
Ayant également investi le cyberespace depuis des années, certaines évolutions récentes lui font franchir un nouveau palier. De son point de vue, le cloud n'en est encore qu'à ses débuts pour les applications militaires embarquées et c'est dans ce cadre qu'elle travaille plus précisément sur les "military critical clouds".
Des gains substantiels de temps et d'argent semblent pouvoir être faits entre le design, le développement, la production et la mise en service des systèmes. Pour revenir aux "idées révolutionnaires" évoquées plus haut, on passe de l'étonnement à la consternation lorsque l'on prend connaissance des applications visées par ce projet :
- Analyse de données ou d'applications;
- Traitement des données d'imagerie des drones;
- Contrôle d'un sous-marin...
Oui, vous avez bien lu, le contrôle d'un sous-marin ! Évidemment, c'est cette dernière application qui a retenu mon attention jusqu'à en faire ce billet de rentrée. Souhaitons simplement que ledit sous-marin est de la catégorie des drones et aucunement un SNA ou, pire, un SNLE ! Connecter un tel engin via un réseau en nuage même "sécurisé" ne peut être qu'une hérésie où la bêtise le disputerait au mauvais goût. Une sorte de croisement entre le programme Skynet (Terminator) et la vision de Kubrik dans "Docteur Folamour" !
J'allais oublier : que celles et ceux qui seraient intéressé(e)s pour répondre aux sollicitations de la DARPA se dépêchent : ils ont jusqu'au 22 septembre ! :)
* que ces frontières soient sociétales, psychologiques ou technologiques.
Ce billet s'inspire de cet article d'Information Week.
Il n'est pas dit que la DARPA, l'agence de la recherche dépendant du ministère de la Défense américaine, ait ce dernier objectif en tête, même si certaines de ses contributions ont pu bouleverser voire améliorer le quotidien des êtres humains ! Pour autant, il sera difficile de taxer cette agence de conformisme ou de suivisme. Au contraire, puisque sa mission première est de donner la supériorité militaire et technologique aux forces armées américaines, dans tous les domaines et quels qu'en soient les chemins. D'ailleurs, les idées "subversives" et "révolutionnaires" sont mêmes encouragées !
Ayant également investi le cyberespace depuis des années, certaines évolutions récentes lui font franchir un nouveau palier. De son point de vue, le cloud n'en est encore qu'à ses débuts pour les applications militaires embarquées et c'est dans ce cadre qu'elle travaille plus précisément sur les "military critical clouds".
Des gains substantiels de temps et d'argent semblent pouvoir être faits entre le design, le développement, la production et la mise en service des systèmes. Pour revenir aux "idées révolutionnaires" évoquées plus haut, on passe de l'étonnement à la consternation lorsque l'on prend connaissance des applications visées par ce projet :
- Analyse de données ou d'applications;
- Traitement des données d'imagerie des drones;
- Contrôle d'un sous-marin...
Oui, vous avez bien lu, le contrôle d'un sous-marin ! Évidemment, c'est cette dernière application qui a retenu mon attention jusqu'à en faire ce billet de rentrée. Souhaitons simplement que ledit sous-marin est de la catégorie des drones et aucunement un SNA ou, pire, un SNLE ! Connecter un tel engin via un réseau en nuage même "sécurisé" ne peut être qu'une hérésie où la bêtise le disputerait au mauvais goût. Une sorte de croisement entre le programme Skynet (Terminator) et la vision de Kubrik dans "Docteur Folamour" !
J'allais oublier : que celles et ceux qui seraient intéressé(e)s pour répondre aux sollicitations de la DARPA se dépêchent : ils ont jusqu'au 22 septembre ! :)
* que ces frontières soient sociétales, psychologiques ou technologiques.
Ce billet s'inspire de cet article d'Information Week.
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