Longtemps, j'ai hésité : devais-je dire adieu, au revoir ou rien de tout cela ? Me reviennent alors les échanges riches et contradictoires au sein d'EchoRadar pour se demander si les blogs sont devenus out, dépassés, morts et enterrés. Il n'y a et il n'y aura pas de réponse définitive à cette lancinante question car l'écosystème numérique devient de plus en plus complexe à mesure qu'il grandit. C'est dans l'ordre des choses, ce n'est pas une fatalité mais simplement l'évolution naturelle, Darwinienne diraient certains, liée au Progrès.
Cet article, le 418ème, est très probablement le dernier à être publié ici. Sans justification inutile ni once de vanité, un peu plus de 10 années à observer / réfléchir / transmettre en lien avec la cybersécurité, c'est une sorte de record de longévité. Me suis-je lassé ? Sans doute un peu. Aurais-je encore des choses pertinentes et utiles à partager avec vous ? De moins en moins, je le crains. Et puis, de constater que le sujet a enfin quitté le seul milieu des experts pour devenir mainstream et grand public est une victoire. Avec comme contrepartie son lot d'inepties, de marronniers sans cesse recyclés, d'approximations, de faux experts et de vrais prophètes de l'Armageddon numérique. C'est la loi du genre, acceptons-la ainsi.
Si j'ai eu beaucoup de plaisir à voir ce blog grandir puis trouver son ton et son rythme de croisière, je n'oublie pas qu'il m'a aussi permis de rencontrer des personnes formidables, certaines devenues de véritables ami(e)s, d'intégrer la belle aventure de l'Alliance géostratégique puis consécutivement, de cofonder avec la bande de joyeux loustics EchoRadar qui est entré dans sa quatrième année d'existence. Je vais davantage m'y consacrer et y publierais mes éventuelles digressions et autres réflexions, qu'elles soient numériques mais aussi stratégiques. Car la complexité de l'époque que nous vivons ne se réduit pas au seul champ numérique. Elle englobe de nombreuses disciplines complémentaires qui doivent nous permettre de mieux en saisir les changements et les lignes de force. Je vous souhaite une belle année 2018.
Cet article, le 418ème, est très probablement le dernier à être publié ici. Sans justification inutile ni once de vanité, un peu plus de 10 années à observer / réfléchir / transmettre en lien avec la cybersécurité, c'est une sorte de record de longévité. Me suis-je lassé ? Sans doute un peu. Aurais-je encore des choses pertinentes et utiles à partager avec vous ? De moins en moins, je le crains. Et puis, de constater que le sujet a enfin quitté le seul milieu des experts pour devenir mainstream et grand public est une victoire. Avec comme contrepartie son lot d'inepties, de marronniers sans cesse recyclés, d'approximations, de faux experts et de vrais prophètes de l'Armageddon numérique. C'est la loi du genre, acceptons-la ainsi.
Si j'ai eu beaucoup de plaisir à voir ce blog grandir puis trouver son ton et son rythme de croisière, je n'oublie pas qu'il m'a aussi permis de rencontrer des personnes formidables, certaines devenues de véritables ami(e)s, d'intégrer la belle aventure de l'Alliance géostratégique puis consécutivement, de cofonder avec la bande de joyeux loustics EchoRadar qui est entré dans sa quatrième année d'existence. Je vais davantage m'y consacrer et y publierais mes éventuelles digressions et autres réflexions, qu'elles soient numériques mais aussi stratégiques. Car la complexité de l'époque que nous vivons ne se réduit pas au seul champ numérique. Elle englobe de nombreuses disciplines complémentaires qui doivent nous permettre de mieux en saisir les changements et les lignes de force. Je vous souhaite une belle année 2018.
2 commentaires:
Bon vent et merci, civis..
L'actualité aurait pourtant pu être riche de commentaires sur un blog tel que celui-ci! Au plaisir de vous relire, éventuellement ailleurs et je l'espère sur un média qui permette toujours de développer un minimum...
Certains dans les télécoms, partis récemment (poussés par l'architecture) sur Intel, vont peut-être se les bouffer (après la R&D chargé de faire de l'embarqué là dessus) d'avoir quitté le powerPC. Ces derniers permettaient au moins de désactiver la prédiction de branchement (par défaut, elle ne l'est pas sur toutes les variantes que j'ai pu utiliser). Vu que les compilateurs savent déjà bien encoder les prédictions statiques, l'impact perf de supprimer juste l'aspect dynamique aurait été loin d'être de 50% par syscall...
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