Quelle ville de 15 000 habitants dans le New Jersey, USA, possédant une voie ferrée, un réseau d'électricité, un hôpital, une banque ou un complexe militaire subit un feu roulant de cyberattaques ? Aucune ! Ou plutôt si, mais pas vraiment puisque CyberCity (CyberVille) mesure approximativement 4,5 m² et sert à simuler des attaques informatiques variées. Chaque scénario doit répondre à un double objectif : causer le plus de destructions physiques (ou de perturbations urbaines majeures) pour capturer les effets cinétiques d'actions cyber offensives.
Les scénarios d’attaques
comprennent des tentatives de blackouts électriques, la prise de contrôle du
système des feux tricolores, le déraillement d’un train transportant
des armes nucléaires, la reprogrammation d'un missile de la base militaire proche pour cibler l’hôpital ou des tours de contrôle…hors de tout contrôle !
L’intérêt de cette « cyberville »
est de reproduire un écosystème similaire en tout point à une vraie ville pour
simuler des attaques complexes mais réalistes avec un budget ridiculement
faible. Qu’on y songe : les composants du réseau d’électricité sont
exactement ceux que l’on trouve dans le commerce. A ce prix, autant simuler des
actes malveillants afin d’améliorer le niveau général de protection et de
résilience. Plutôt que de devoir, à l’avenir, investir dans l’urgence de
situations bien réelles.
Sources :
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