C'est presque avec surprise que je me suis rendu compte, lors de la publication du précédent billet, qu'il s'agissait alors du 399ème paru sur ce blog. Le sentiment qui prévaut lorsque je repense à l'origine de ce blog est agréable mais aussi teinté d'une certaine tristesse [1]. Je n'oublie pas par ailleurs combien j'ai tâtonné durant les premiers mois et combien tout cela manquait également de régularité, l'un des principaux écueils d'un blog. Créé en avril 2007 [2], en pleine vague du "web 2.0" c'est à dire quand les blogs (ou blogues pour les puristes) étaient à la mode et préfiguraient les réseaux sociaux à venir, je n'avais absolument aucune idée de la voie, du ton et de la durée de vie qu'allait posséder ce merveilleux [3] vecteur de communication.
Alors que la première page web fût créée en 1990 [4] et que la décennie 90 est ainsi communément perçue comme celle du "web 1.0", le "web 2.0" a eu pour immense vertu de démocratiser l'accès à internet et, mieux, a permis à des millions d'êtres humains de coucher leurs humeurs, leurs pensées, leurs analyses qui, pour l'essentiel, étaient égotistes, narcissiques et bien peu intéressantes. Au milieu de ce capharnaüm sont tout de même apparues de vraies réussites littéraires, scientifiques et sociétales. Parmi elles, de nombreux blogs ont survécu aux dix dernières années où ils ont pourtant été régulièrement annoncés comme moribonds, dépassés et, bien évidemment, en voie de disparition [5].
Aujourd'hui, s'il faut bien reconnaître que les réseaux sociaux occupent le devant de la scène, je considère [6] que le blog continue et continuera probablement à apporter la nécessaire profondeur, l'éclairage et la densité d'analyse qu'il leur manque, tout instantanés et limités qu'ils soient justement pour cause d'instantanéité. En dépit de la lassitude, du manque d'inspiration et des questionnements métaphysiques qu'un bloggueur connaît dans la durée et par cycles successifs. Mais qu'il surmonte en consultant régulièrement les statistiques de fréquentation et en lisant les commentaires reçus [7] comme autant d'encouragements à continuer. Alors merci à vous tous sans qui ce blog n'aurait jamais pu voir naître ses 400 billets.
[4] http://www.presse-citron.net/voici-la-toute-premiere-page-web-1990/
[5] possiblement devenu l'un des marronniers de la Toile, par exemple en 2007, 2013 et 2015
[6] et ne suis pas le seul : ici et là
[7] qui ont massivement basculé sur...les réseaux sociaux
Alors que la première page web fût créée en 1990 [4] et que la décennie 90 est ainsi communément perçue comme celle du "web 1.0", le "web 2.0" a eu pour immense vertu de démocratiser l'accès à internet et, mieux, a permis à des millions d'êtres humains de coucher leurs humeurs, leurs pensées, leurs analyses qui, pour l'essentiel, étaient égotistes, narcissiques et bien peu intéressantes. Au milieu de ce capharnaüm sont tout de même apparues de vraies réussites littéraires, scientifiques et sociétales. Parmi elles, de nombreux blogs ont survécu aux dix dernières années où ils ont pourtant été régulièrement annoncés comme moribonds, dépassés et, bien évidemment, en voie de disparition [5].
Aujourd'hui, s'il faut bien reconnaître que les réseaux sociaux occupent le devant de la scène, je considère [6] que le blog continue et continuera probablement à apporter la nécessaire profondeur, l'éclairage et la densité d'analyse qu'il leur manque, tout instantanés et limités qu'ils soient justement pour cause d'instantanéité. En dépit de la lassitude, du manque d'inspiration et des questionnements métaphysiques qu'un bloggueur connaît dans la durée et par cycles successifs. Mais qu'il surmonte en consultant régulièrement les statistiques de fréquentation et en lisant les commentaires reçus [7] comme autant d'encouragements à continuer. Alors merci à vous tous sans qui ce blog n'aurait jamais pu voir naître ses 400 billets.
[1] C'est le blog du regretté Cédric "Sid" Blancher qui m'a donné l'envie de créer celui-ci
[3] qui se souvient encore des premières pages html/css à la fin des années 90 où il fallait posséder de solides connaissances techniques notamment en matière de programmation pour créer péniblement une page web potable ?[4] http://www.presse-citron.net/voici-la-toute-premiere-page-web-1990/
[5] possiblement devenu l'un des marronniers de la Toile, par exemple en 2007, 2013 et 2015
[6] et ne suis pas le seul : ici et là
[7] qui ont massivement basculé sur...les réseaux sociaux
1 commentaire:
Bonne continuation, au plaisir de continuer à vous lire sur votre plateforme :)
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