Booz & Company (1), "l'un des plus importants cabinets de conseil en stratégie dans le monde" (2), vient de publier un intéressant rapport d'une douzaine de pages (3) expliquant l'intérêt d'atteindre la "supériorité de l'information", qui est "un critère déterminant du succès d'une mission". Notons tout d'abord que l'utilisation des termes "supériorité de l'information" est très proche du concept étasunien de "domination de l'information" (information dominance) élaboré dès la fin des années 70 et qui a, depuis, structuré nombre d'innovations et de concepts U.S. en matière de "cyber warfare". Sans doute un peu moins agressif dans les termes, rechercher la supériorité de l'information peut être rapproché de la doctrine "Air dominance", chère à l'U.S. Air Force et à de nombreux officiers un peu partout dans le monde. Coïncidence, peut être, puisque l'on sait les aviateurs très en pointe sur le cyber aux USA depuis plus d'une décennie.
dimanche 31 août 2014
L'intéressant rapport "Atteindre la supériorité de l'information. Cinq impératifs pour la transformation militaire"
vendredi 15 août 2014
Protection des données "client" et "projet" : le "prestaleak" a-t-il commencé ?
J'ai récemment été interviewé par deux étudiants (1), l'un en doctorat, l'autre un master, les deux mémoires traitant notamment des "Partenariats Public Privé" (PPP) relatifs à la cybersécurité. L'une des questions à laquelle j'ai été confrontée était de savoir si "une externalisation des services et prestations de cybersécurité pourrait se poser comme solution au déficit de moyens humains et financiers des services de l’État ?". Une interrogation qui m'a amené à souligner un risque qui semble émerger du côté du secteur privé et qui, par conséquence, pourrait aussi toucher les services de l’État.
Ce risque concerne le vol d'informations "client" et "projet" chez certains prestataires/consultants naïfs, laxistes ou inconscients (2) du fait d'usages à risques. Qu'importe qu'ils interviennent pour le secteur public ou le secteur privé : la plupart sont des cibles potentielles privilégiées. (3)
Ce risque concerne le vol d'informations "client" et "projet" chez certains prestataires/consultants naïfs, laxistes ou inconscients (2) du fait d'usages à risques. Qu'importe qu'ils interviennent pour le secteur public ou le secteur privé : la plupart sont des cibles potentielles privilégiées. (3)
Inscription à :
Articles (Atom)